Le quatrième trimestre d’Oracle s’est clos le 31 mai avec un chiffre d’affaires de 11,2 milliards de dollars, soit une croissance de 8% sur un an. C’est légèrement supérieur aux prévisions de Wall Street qui s’attendait à 11 milliards de dollars. Les revenus provenant des services cloud et du support de licence ont augmenté de 8 % à 7,4 milliards de dollars. Le chiffre d’affaires généré par les licences cloud et les licences sur site a de son côté grimpé de 9 % pour atteindre 2,1 milliards de dollars. Le bénéfice net GAAP a bondi de 29% à 4,0 milliards de dollars, soit un bénéfice par action de 1,37 dollar. Le bénéfice net non-GAAP a augmenté de 20 % à 4,5 milliards de dollars, ce qui représente un bénéfice par action de 1,54 dollar, supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur 1,31 dollar.
« Notre performance au quatrième trimestre a été absolument exceptionnelle avec un chiffre d’affaires total dépassant les prévisions de près de 200 millions de dollars et un bénéfice par action non conforme aux PCGR dépassant les prévisions de 0,24 dollar », se félicite dans un communiqué la CEO de la société, Safra Catz, Elle y annonce une croissance de 46% pour Fusion ERP, un bond de 35% pour Fusion HCM et une accélération des ventes de 26% pour NetSuite.
« Les deux bases de données les plus populaires au monde sont Oracle Autonomous Database et Oracle MySQL », affirme de son côté Larry Ellison, annonçant pour MySQL, un nouveau moteur « révolutionnaire » HeatWave, 10 à 100 fois plus rapide qu’Aurora, le version MySQL d’Amazon. « Cette percée technologique incite plusieurs clients d’Amazon à commencer à déplacer leurs charges de travail Aurora vers Oracle MySQL », assure le fondateur, président et directeur technique du la firme néo-Texane.
Sur l’ensemble de l’exercice, l’éditeur a réalisé un chiffre d’affaires de 40,5 milliards de dollars, en croissance de 4% sur un an. Le résultat net GAAP a augmenté de 36% à 13,7 milliards de dollars, soit 4,55 dollars par action, tandis que le résultat net non GAAP a augmenté de 11% à 14,1 milliards de dollars, ce qui représente 4,67 dollars par action.
Malgré ces excellents résultats, le titre a baissé. Raison de ce paradoxe ? Safra Catz prévoit pour le premier trimestre de l’exercice 2022 qui se clôturera fin août, un bénéfice non-GAAP compris entre 0,94 dollar et 0,98 dollar par action, alors que les analystes tablaient sur 1,03 dollar selon les données compilées par Bloomberg. Safra Catz a expliqué que ce futur BPA était « le résultat de l’augmentation des investissements dans le cloud ». Pour le premier trimestre, la CEO prévoit une augmentation du chiffre d’affaires de 3% à 5% sur un an et une progression des revenus supérieure à 3,6% sur l’ensemble de l’exercice.