Oracle a publié lundi des résultats de bonne facture pour son second trimestre fiscal mais inférieurs aux attentes des analystes et avec des prévisions jugées plutôt décevantes. Les attentes étaient élevées alors que le cours de l’action a progressé de plus de 80% depuis le début de l’année et avec l’espoir que l’IA soit davantage un catalyseur. Le titre a corrigé de plus de 6% mardi.

Sur le trimestre clos fin novembre, le chiffre d’affaires a augmenté de 9% d’une année sur l’autre à 14,06 Md$, contre 14,1 Md$ visés par le consensus. Les revenus cloud du groupe (IaaS et Saas) ont progressé de 24% à 5,9 Md$, tirés par l’infrastructure dont les revenus grimpent à 2,4 Md$.

« Le niveau record de la demande en matière d’IA a fait grimper le revenu d’Oracle Cloud Infrastructure de 52 % au deuxième trimestre, un taux de croissance bien plus élevé que celui de tous nos concurrents en matière d’infrastructure cloud hyperscale », a déclaré la PDG d’Oracle, Safra Catz.

Plus largement, les revenus provenant des services cloud et du support de licence ont augmenté de 12% d’une année sur l’autre à 10,8 milliards de dollars. Le chiffre d’affaires généré par les licences cloud et les licences sur site est en hausse de 1% à 1,2 Md$.

Le bénéfice net a augmenté de 26% à 3,15 Md$. Le bénéfice ajusté par action est de 1,47$, un cent sous les attentes des analystes.

Oracle prévoit que la progression du chiffre d’affaires du troisième trimestre sera de l’ordre de 9% à 11% à taux de change constants. Le milieu de la fourchette représente des revenus de 14,3 Md$, contre 14,65 Md$ attendus par les analystes. Le groupe table sur un bénéfice ajusté par action entre 1,50 et 1,54$, contre 1,57$ prévu par le consensus.