L’éditeur américain installe un 1er laboratoire en France et participe à des appels à projets européens dans son domaine de prédilection, la sécurité. Marc Dacier prend la tête de ce « Research embedded lab ».

Symantec a décidé d’installer son laboratoire de recherche européen dans la première technopole française, Sophia-Antipolis. La société compte intégrer les meilleurs talents mondiaux dans son laboratoire pour créer un pôle de compétence international de très haut niveau. Trois personnes sont déjà embauchées, quatre autres devraient rejoindre le laboratoire en janvier 2009. A terme, le centre de recherche devrait compter un peu plus d’une dizaine de personnes.

 

Environnement technique performant

 

« Sophia-Antipolis était le meilleur endroit pour nous, indique Marc Dacier, directeur du Research embedded lab. Pour les compétences disponibles, pour la proximité d’autres laboratoires et acteurs privés, pour la renommée des universités, et enfin pour l’accueil de public étranger avec des écoles parfaitement bilingues ». La technopole dispose en effet d’un maillage professionnel très complet qui compte des établissements reconnus à l’international comme l’Inria, l’institut Eurecom, le W3C Consortium, le cluster mondial SCS (Solutions Communicantes Sécurisées), des laboratoires privés comme SAP, IBM, Cisco… « Nous allons travailler en étroite collaboration avec ces partenaires » poursuit Marc Dacier.

 

Programmes européens

 

Symantec compte en effet s’appuyer sur ce maillage dense pour développer sa recherche européenne. Deux projets sont déjà en cours de développement, le programme Wombat qui a pour but de fournir de nouveaux moyens d’identifier les menaces existantes et émergentes, et le programme Lobster qui porte sur la sécurité du haut débit européen. « La recherche en Europe est beaucoup plus prospective et visionnaire qu’aux Etats-Unis, conclut Marc Dacier. Elle a une vraie inscription citoyenne et fait intervenir les disciplines des sciences humaines comme la sociologie pour que la recherche soit d’abord au service de l’utilité sociale ».