Sophos a lancé une vague de licenciement touchant 16% de ses effectifs, soit environ 540 personnes révèle The Register, qui a eu entre les mains un courriel adressé à l’ensemble du personnel par le directeur exécutif Kris Hagerman. « Les employés concernés ou leurs représentants au comité d’entreprise, le cas échéant, ont à présent été informés. Pour certains salariés concernés, c’est le début d’une période de concertation. D’autres entrent maintenant dans une période de transition menant à leur départ, certains employés quittant Sophos cette semaine. Environ 16% de tous les postes de Sophos sont potentiellement impactés », peut-on lire sur le document.

Dans un premier temps, une source interne à l’éditeur avait indiqué à nos confrères qu’une centaine de personnes, principalement dans la division Sales engineering de la société, avaient été informée que « leurs services n’étaient plus requis ». Les licenciements touchaient également d’autres entités et d’autres pays en dehors du Royaume-Uni avait-elle indiqué.

D’autres sources « autorisées » avaient quant à elles annoncé la fermeture du blog marketing Naked Security. Interrogée par The Register, la porte-parole de la société Tilly Travers avait démenti l’information assurant que « Naked Security fonctionne normalement et qu’il en demeurera ainsi ». « Sophos met en œuvre une restructuration interne pour répondre au changement des conditions de marché associées au Covid-19, et pour accélérer l’évolution déjà en cours vers notre portefeuille de produits de nouvelle génération … Une restructuration est toujours une décision difficile, mais nous pensons qu’il est nécessaire de positionner Sophos pour une croissance et un succès continus au cours des prochaines années, et de continuer à fournir une protection avancée de classe mondiale à nos clients », avait-elle alors indiqué dans un communiqué, sans dévoiler l’étendue du plan.

Rappelons que Sophos est passé sous pavillon américain lors de son acquisition pour près de 4 milliards de dollars par Thoma Bravo. « Sous la propriété de Thoma Bravo, nous nous attendons à ce que Sophos accélère son évolution et son leadership en matière de cybersécurité de prochaine génération », avait alors déclaré Peter Gyenes président non-exécutif de l’éditeur de solutions de cybersécurité.