À l’occasion de la présentation de la v3 de Server Cloud Protection ce mercredi 19 novembre, Sophos récompensera les gagnants de son challenge Cloud. Premier du genre, ce concours, qui s’est

déroulé entre la mi-mai et fin septembre, visait à promouvoir tant auprès des partenaires que des clients finaux son offre cloud lancée il y a un an. Six partenaires se sont distingués à cette occasion parmi les quelque 45 ayant participé à l’opération.

C’est le revendeur réunionnais Pragma-Tic qui monte sur la première marche du podium, grâce à la signature d’une seule affaire portant sur plusieurs centaines d’utilisateurs. Inmac Wstore arrive deuxième (et premier de la région IDF). Troisième, l’intégrateur de solutions de gestion alsacien Esig, remporte le prix pour la région Nord-Est. L’intégrateur-infogéreur Everdata s’octroie la quatrième place. Il devance l’intégrateur spécialisé en solutions de sécurité nordiste Aquastar Consulting et le parisien MTI (Multimédia Technologie Informatique).

Ces partenaires, qui ont démontré leur capacité à surfer la vague du Cloud avec Sophos, se verront remettre symboliquement une planche de surf aux couleurs de l’éditeur. Ce prix est aussi un clin d’œil à la présentation de CEO de Sophos – lui-même surfeur, cela va sans dire – qui, lors du kick-off partenaires en mai dernier, avait raconté comment le champion de surf Laird Hamilton avait eu l’idée de recourir au jet-ski pour rattraper les plus grosses vagues réputées jusque-là insurfables

Ce concours Sophos aura permis de révéler certaines typologies de partenaires plus prompts que d’autres à tirer parti de ses offres cloud. Parmi les plus réactifs, bien-entendu, les acteurs déjà très impliqués dans le Cloud, comme MTI, qui a démarré sa collaboration avec la marque par le biais de ce concours, ou Aquastar, qui a apprécié de pouvoir packager l’offre Sophos sous forme de service hébergé grâce à la console d’administration qui l’accompagne.

 

Sophos a également constaté une appétance de la part de ses partenaires orientés sécurité réseau (hérités du rachat d’Astaro) qui s’étaient pourtant jusque-là tenus à l’écart de ses solutions de sécurisation du poste de travail sur site.

 

Comme le souligne Michel Lanaspèze, directeur marketing et communication de l’éditeur, la performance d’Inmac WStore montre au passage qu’il est possible de vendre des licences cloud sans qu’il soit nécessaire de disposer d’une équipe technique pour les activer ou les intégrer. « Les outils mis à disposition des partenaires sont suffisants pour gérer la génération d’évaluation jusqu’à la commande en toute autonomie et sans intervention de Sophos ».

 

Mais ce concours a aussi mis en évidence les réticences d’un certain nombre de partenaires vis-à-vis du Cloud. C’est notamment le cas de ses partenaires du Sud de la France, dont aucun n’a atteint le seuil minimum de 100 licences utilisateurs souscrites pour espérer faire partie des lauréats. « Les clients ne sont pas forcément demandeurs et ces partenaires privilégient l’installation de solutions sur site qui leur semble le meilleur moyen de conserver la relation de proximité qu’ils entretiennent avec leurs clients ».

 

Une doctrine dont s’accommode parfaitement l’éditeur. Néanmoins, pour inciter de nouveaux partenaires à goûter au Cloud, Sophos a décidé de lancer un second challenge Cloud dans le foulée de premier. Cette fois, l’accent a été mis sur les partenaires ayant un petit niveau de vente. Ainsi, tous ceux qui atteindront 1.000 € de ventes Cloud entre le 27 octobre et le 31 décembre, bénéficieront d’un magnum de Champagne Ruinart. Il sera même possible de gagner jusqu’à trois magnums pour chaque tranche de 1.000 € de ventes supplémentaires.

 

Sophos table sur une cinquantaine de gagnants à l’occasion de cette seconde vague. Un nombre à rapprocher des 800 partenaires qu’il revendique en France dont 400 actifs (ayant commandé au moins cinq fois au cours des six derniers mois). C’est certes encore peu mais cela monte rapidement, assure Michel Lanaspèze, selon lequel le Cloud représente, dix-hui mois après le lancement de ses premières offres, près de 2% des ventes mondiales de l’éditeur.