Selon l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) 20.944 sites 4G, tous opérateurs confondus, ont reçu une autorisation d’émettre. Dans l’Hexagone, trois bandes de fréquences permettent de fournir un service 4G :

les bandes 800 MHz, 1.800 MHz et 2,6 GHz.

Les autorisations par bande de fréquence se déclinent comme suit : 11.427 sites dans la bande 800 MHz (+ 1,3 % sur un mois), 7.084 sites dans la bande 1.800 MHz (+ 0,2 % sur un mois) et 14.495 sites dans la bande 2,6 GHz (+ 0,8 % sur un mois). A noter que plusieurs émetteurs sont mutualisés et utilisent donc un même support, ce qui explique que le total des autorisations par bande de fréquence est supérieur à la totalité des sites 4G autorisés.

La mutualisation est également pratiquée par les opérateurs, ce qui explique encore une fois les différences constatées ci-après.

L’opérateur ayant déployé le plus d’émetteurs 4G est Orange avec 7.591 sites. L’acteur historique devance Bouygues Telecom avec 6.665 sites. Loin derrière on trouve Free Mobile avec 3.991 sites et Numericable-SFR qui ferme la marche avec 3.341 sites.
On comprend donc pourquoi le réseau de Bouygues suscite tant la convoitise.

L’ANFR publie également les chiffres des déploiements des réseaux mobiles, notamment 4G, par département. Ils sont disponibles sous forme cartographique sur www.cartoradio.fr (onglet « Observatoire »).

On notera qu’au 1er juillet, quatre départements ont représenté près de 30 % du volume total des nouvelles autorisations 4G en métropole : la Seine-Saint-Denis, l’Yonne, le Nord et les Bouches-du-Rhône.

Précisons qu’en 3G, les sites autorisés à émettre sont au nombre de 38.748 en métropole contre 38.259 en 2G.