Au Royaume-Uni, il a suffi que le mercure dépasse les 40 degrés à l’ombre avant-hier pour que les disques durs des centres de données de Google Cloud et Oracle se mettent à cuire.

Chez Google, la panne a été résolue vers 5h du matin le lendemain. Idem chez Oracle où la panne avait débuté dès le début de l’après-midi du 19 juillet.

Il n’y a plus de doute sur le fait que les températures extrêmes observées de plus en plus fréquemment en Europe et dans le monde sont liées au changement climatique causé par l’activité humaine. Jusqu’à présent, peu de centres de données se sont sentis pleinement concernés par le problème. Ceux qui ont mieux anticipé que les autres ont désormais un avantage concurrentiel indéniable, tel que Scaleway qui faisait la nique à Oracle et Google Cloud mardi avec ses datacenters ‘écoresponsables’ qui ont parfaitement tenu la route : « On refroidit de 10°C avec 2 grammes d’eau, de manière entièrement naturelle et sans apport d’énergie ».