D’après le baromètre annuel du cabinet Markess by Exaegis, mené pour le compte du Conseil national du logiciel libre (CNLL), de Numeum et de Systematic, auprès de plus de 600 entreprises et administrations, huit entreprises françaises sur dix et neuf administrations publiques sur dix exploitent d’ores et déjà des composants open source. Près de 80% des entreprises interrogées s’appuient sur un prestataire de services pour concevoir, déployer et maintenir ces composants.

Seules 12% des entreprises interrogées dans le cadre de l’enquête – essentiellement des PME de moins de 200 personnes – sont encore fermées à l’idée d’utiliser du logiciel libre.

Parmi les freins à l’adoption cités :  l’absence de compétence, la complexité de la mise en œuvre et des incertitudes sur les conditions juridiques.

Parmi les trois principaux critères d’adoption évoquées par les organisations : les fonctionnalités (47%), le type de licence (44%) et les indicateurs de sécurité / certifications (42%).

Quant aux trois principales raisons d’adopter des solutions open source, les personnes interrogées évoquent la bonne image véhiculée par l’open source en interne et en externe, la fiabilité des solutions et leur coût.

Neuf entreprises sur dix perçoivent le logiciel libre comme « un atout majeur pour la souveraineté numérique de la France et de l’Europe ». Près de huit personnes sur dix le voient aussi comme un accélérateur de l’indispensable transition énergétique.

60% des entreprises françaises interrogées ont déjà une stratégie open source en place et 36% ont une politique d’utilisation de ce type de composants. En outre, 62% des organisations de plus de 2.000 salarié·e·s disposent d’un l’OSPO (Open Source Program Office) centralisant toutes les questions relatives à l’open source.