Les prestataires IT vont devoir s’habituer à l’idée de vendre de moins en moins de prestations de type jour-homme pour privilégier les offres de services établies au mois et à l’utilisateur.

 

C’est en substance ce qu’expliquent les prestataires IT les plus avancés en matière de cloud computing. Car une fois, leurs clients migrés dans le cloud, ils perdent leurs revenus issus des services récurents traditionnels du type migration, mise-à-jour, etc. Ils doivent donc développer de nouvelles expertises, de type conseil, accompagnement au changement, administration de comptes, etc. et les vendre dans le cadre de package souscrits au mois et à l’utilisateur.

Un changement de modèle qui effraie encore beaucoup d’acteurs traditionnels. Ainsi en mars dernier, ils n’étaient encore que 350 partenaires Microsoft sur les quelque 10.000 que compte d’éditeur dans l’hexagone, à avoir réalisé au moins une vente de son offre cloud, dix-huit mois après sa mise sur le marché. Toutefois, une étude d’IDC publiée en mai dernier montre que le cloud est malgré tout perçu comme un facteur de croissance par les prestataires IT français.

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