Genesis Global Capital, l’un des principaux prêteurs de cryptomonnaies, dépose le bilan deux mois après la banqueroute de la bourse FTX.

La société s’est placée sous la protection de la loi américaine sur les faillites jeudi dernier. Elle était dans le viseur de la Securities and Exchange Commission (SEC) pour vente illégale de cryptomonnaies et doit au moins 3,4 milliards de dollars à ses créanciers.

Le gel des rachats de ses clients le 16 novembre n’a pas suffi, juste après l’effondrement de FTX. Le licenciement de 30% de son personnel en début d’année non plus.

Genesis fait partie du Digital Currency Group (DCG), un conglomérat de plus de 200 entreprises axées sur les cryptomonnaies. Ses deux plus gros emprunteurs étaient Three Arrows Capital, un fonds spéculatif basé à Singapour et Alameda Research, la société de trading affiliée à FTX. Les trois sont en procédure de faillite.

Un comité spécial enquête actuellement sur les transactions des mois précédant la faillite afin de déterminer si Genesis pourrait entamer des poursuites, notamment par rapport au prêt de 850 millions de dollars de Genesis Global Capital à DCG et au transfert de sa créance de faillite contre Three Arrows Capital à DCG en échange d’un billet à ordre de 1,1 milliard de dollars.