Le géant des datacenters Equinix a finalisé l’acquisition pour 335 millions de dollars de Packet, une plateforme d’automatisation SaaS du bare metal. La jeune pousse poursuivra son activité actuelle sous le nom de « Packet, une société Equinix », tout en développant de nouvelles solutions pour les entreprises combinant sa technologie avec les écosystèmes et le tissu d’interconnexion de la plateforme dynamique Platform Equinix. L’ancien CEO de Packet, Zachary Smith, exercera les fonctions de directeur général des activités de bare metal d’Equinix.

En tirant parti de l’offre de services de bare metal orientée développeur de Packet pour accélérer le développement de sa solution bare metal organique, Equinix vise à créer des solutions avancées permettant aux entreprises de déployer rapidement une infrastructure numérique à l’échelle mondiale avec des performances différenciées et une solide intégration au cloud public. Grâce à ces solutions combinées, les entreprises et les fournisseurs de services devraient pouvoir créer et déployer des services à faible latence en périphérie de réseau, en s’appuyant sur leurs propres infrastructures physiques ou sur un modèle de consommation à la demande. « Nos atouts combinés permettront aux entreprises d’être partout où elles doivent être, d’interconnecter tout le monde et d’intégrer tout ce qui compte pour elles », avait expliqué Sara Baack, chef de produit chez Equinix lors de la signature de l’accord d’acquisition en janvier dernier.

« Les entreprises évoluent pour devenir des entreprises numériques, et l’informatique de pointe sera un catalyseur nécessaire », commentait de son côté Gartner. « Le commerce numérique consiste à créer de nouveaux modèles commerciaux en brouillant les mondes numérique et physique, créant de nouvelles occasions d’affaires et de la valeur grâce à des interactions dynamiques et transitoires entre les personnes, les entreprises et les choses. Le cloud computing a permis une mise à l’échelle, l’innovation, la connexion et l’agilité du back-end, mais l’edge computing complétera le cloud computing en fournissant plus de valeur en temps réel, des interactions plus immersives, plus de production de données et plus d’intelligence au front-end, c’est-à-dire plus près de l’endroit où tout se passe. »