En octobre dernier, Ekinops annonçait qu’il avait entamé des discussions préliminaires avec Nokia pour le rachat d’Alcatel Submarine Networks (ASN), la filiale de câblage sous-marin d’Alcatel, considérée comme le numéro un mondial du marché.

Après quasiment six mois de discussions, l’équipementier breton a jeté l’éponge. « Depuis cette date, Ekinops a étudié la possibilité de rapprocher les deux entreprises et a discuté des termes de cette éventuelle opération avec Nokia. Aucun accord n’a cependant été conclu et les discussions avec Nokia sont maintenant arrêtées », indique-t-il dans un communiqué sans donner plus de précisions.

L’entrée en bourse d’ASN en tant qu’entreprise indépendante avec été évoquée lors du rachat du groupe Alcatel par Nokia en 2015 mais n’avait pas abouti. Des bruits concernant sa cession avaient ensuite circulés. Les noms de BPI France, Bain, TowerBrook, Aleph, Nexans, Prysmian et Orange avaient notamment été cités. Côté prix, le chiffre de 700 millions d’euros avait été avancé puis ramené à une fourchette de 400 à 500 millions, ce qui en fait toutefois une proie difficile à avaler. Surtout pour un acteur comme Ekinops. En octobre 2017 ce dernier avait toutefois bouclé l’acquisition du spécialiste français des solutions de commutation et de routage OneAccess, voyant ainsi son effectif initial de 86 personnes grimper à 440 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de plus de 76 millions d’euros. Les conditions financières n’avaient pas été évoquées.