Tandis que Colt annonce une réduction de 18 % de la consommation d’énergie de son parc européen de datacenters, Céleste propose des suites privatives de 10 baies à forte efficience énergétique.
L’enjeu : 30 à 50% des coûts d’exploitation que représente la consommation d’énergie d’un datacenter. Depuis 2010, Colt a lancé un programme d’efficience énergétique centré, dans un premier temps sur les salles de données. Résultat : 10% d’économies enregistrées sur les douze premiers mois sur l’ensemble de ses centres européens. En étendant le programme à des projets d’infrastructure, les deux années suivantes ont permis de gratter plus de 8% de mieux.
Au total, en trois ans, la réduction de consommation électrique (43 GW/h) équivaut à une économie de 4 millions d’euros sur la facture énergétique. Selon le directeur technique Georges Tomie, « les initiatives ont notamment concerné l’amélioration de la gestion des flux d’aération, la précision des systèmes de mesure et la réduction des marges de tolérance en matière de température de l’air de refroidissement et d’humidité ». D’où son opinion quant à la difficulté à envisager une telle amélioration pour les entreprises équipées de centres âgés : « il peut être plus judicieux de renouveler le parc, notamment lorsqu’il est possible de faire coïncider les investissements avec les projets de consolidation d’infrastructure IT », précise-t-il.
C’est précisément le choix qu’avait fait d’emblée Céleste avec son datacenter Marilyn, reconnu pour son efficience énergétique liée à un refroidissement par l’air, fondement de son offre de datacenter haute densité. Du fait de l’urbanisation du datacenter associée à l’architecture verticale du site, et en complément de son offre sur baie de 10kVA, l’opérateur propose désormais ses services sur une suite privative de 10 baies pour un total de 100kVA, soit un mini-datacenter en lui-même. « Plus de la moitié des clients choisissent la haute densité. Ils veulent ainsi répondre à des pics d’activité. Nous pensons que ce mouvement va se poursuivre durant les dix prochaines années », estime Nicolas Aubé, président de Céleste.