Lancé au mois d’octobre en version bêta l’Azure Kubernetes Service (AKS) qui permet aux utilisateurs d’Azure de gérer et exploiter leurs environnements Kubernetes est désormais en disponibilité générale. Précisons que l’utilisation d’AKS est gratuite, les clients ne se voyant facturer que l’utilisation des machines virtuelles.
La firme de Redmond a intégré l’idée que Kubernetes était devenu le standard du marché. A tel point d’ailleurs qu’elle a débauché en 2016 chez Google Brendan Burns, un des créateurs de l’orchestrateur pour lui confier tout ce qui touche au DevOps et aux conteneurs dans Azure. Plus récemment – les deux actions sont-elles liées ? – Microsoft a acquis pour 7,5 milliards de dollars GitHub où, comme l’indique Brendan Burns, Kubernetes est né.
Selon le Distinguished Engineer (sa fonction officielle chez Microsoft), Le nombre de clients Kubernetes a été multiplié par cinq et le nombre d’utilisateurs multiplié par 10 en un an.
Autre bonne nouvelle pour les développeurs, la sortie d’une pré-version de Visual Studio Kubernetes Tools. Jusqu’à présent le portage d’un code Visual Studio vers un cluster Kubernetes était une tâche compliquée, ce dont se sont plaint les développeurs. Désormais, ils peuvent avec ces outils créer une nouvelle application pour un projet Kubernetes ou ajouter le support Kubernetes à une application Web .NET Core existante. Dans ce cas, Visual Studio crée automatiquement un fichier Docker et un graphique Helm pour le projet. « Il est alors est plus facile de créer une image de conteneur pour exécuter une application, ou d’utiliser ces fichiers pour les déployer sur un cluster Kubernetes. Ces outils seront par ailleurs intégrés avec Azure Dev Spaces, pour un développement itératif et rapide directement dans Azure Kubernetes Service », explique Lisa Guthrie, Programm Manager, Azure Developer Experience, sur le blog Microsoft consacré aux serveurs et aux outils.