Atos a dégagé au cours du 3e trimestre un chiffre d’affaires de 2,086 milliards d’euros, en recul de 1,8%. Avec des commandes de 1,78 Md€, le ratio prise de commandes sur chiffre d’affaires est de 85%.
Le carnet de commandes s’établit à 15,1 milliards d’euros, soit 1,7 année de CA. La trésorerie nette était de 353 millions d’euros à fin septembre.
Toutes les branches d’activités voient leurs résultats baisser. Le recul le plus fort est enregistré par les Conseils et services technologiques (-6,6%) qui génèrent 141 millions d’euros. La baisse est plus mesurée pour l’infogérance (987 millions d’euros, -2%), l’Intégration de systèmes (547 millions d’euros, -1,5%), et la branche Services transactionnels de haute technologie (HTTS) & Activités spécialisées (411 millions d’euros, -1,7%). On notera à ce sujet que l’activité HTTS seule croît de 4,8% à 294 millions d’euros.
Par entités opérationnelles, le chiffre d’affaires recule partout sauf en Amérique du Nord où il progresse de 5,4% et en zone Ibérique où il est en croissance de 5,2%. De même l’activité Atos Worldline gagne 3,1% et représente sur le trimestre 222 millions d’euros. En revanche, l’Allemagne (-2,2%), le Royaume Uni et l’Irlande (-0,1%), le Benelux et les pays nordiques (-0,8%), ainsi que l’Europe Centrale et de l’Est (-7,2%) enregistrent une baisse.
Celle-ci est particulièrement conséquente dans l’Hexagone où elle atteint 8,2% à 238 millions d’euros. Une baisse d’ailleurs anticipée. L’Infogérance y a reculé de 9,4% malgré une progression dans les Télécoms et l’Energie. Les activités cycliques ont quant à elles baissé de 6,5% par rapport à l’an dernier. On notera à ce propos que la France ne pèse plus que 11% du chiffre d’affaires du groupe.
Les autres entités opérationnelles ont de leur côté vu leur chiffre d’affaires chuter de 6,6%. Il est vrai que ce dernier avait bénéficié un an plus tôt des retombées des Jeux Olympiques de Londres.
Avec un recul du CA limité donc à 1,8%, Atos croit pouvoir confirmer ses objectifs, à savoir un taux de marge opérationnelle autour de 7,5% du chiffre d’affaires, comparé à 6,6% en 2012, un flux de trésorerie disponible supérieur à 350 millions d’euros ainsi qu’un bénéfice par action (ajusté, non dilué) en augmentation de 50% comparé à 2011 et de 25% par rapport à 2012.