Atombeam dévoile une solution cloud baptisée Neurpac pour réduire réduire la taille des données transférées d’environ 75%, en temps quasi réel.
Selon Charles Yeomans, le co-fondateur et directeur général de la société, cette méthode de traitement et de transmission des données permet de multiplier par quatre la disponibilité de la bande passante. Neurpac prend en charge le protocole MMQT machine-to-machine qui sous-tend l’internet des objets.
« Neurpac s’accompagne d’un kit de développement logiciel (SDK) qui rend les données consultables de manière aléatoire, ce que la compression classique ne permet pas », précise Charles Yeoman dans un communiqué.
La plateforme inclut un encodeur, un décodeur et un formateur qui peuvent s’intégrer dans l’infrastructure cloud d’une entreprise. Le formateur utilise de l’intelligence artificielle (IA) et de l’apprentissage automatique.
La sécurité est assurée par de l’obscurcissement de données et non pas par du cryptage. « Il s’agit d’un code de substitution qui comporte des milliers d’éléments aléatoires. Ces derniers sont basés sur des modèles de données et non sur des lettres ou des chiffres », détaille Charles Yeoman.
Charles Yeomans a fondé Atombeam avec Asghar Riahi en 2017, après avoir passé neuf ans à la tête d’une société de biotechnologie appelée Trigemina. Depuis, Asghar Riahi a quitté l’entreprise, en août 2023. La société implantée à Moraga, en Californie, a recours à du crowdfunding pour lever des fonds.
Atombeam compte l’armée de l’air américaine, Saab et CrowdPoint, une entreprise de blockchain, parmi ses clients. Intel, le moteur de données Cribl et la société de satellites Inmarsat font partie de ses partenaires.
La prochaine version de Neurpac, à venir courant 2025, devrait permettre aux entreprises d’utiliser la solution au sein de cloud privés car les données transférées passent actuellement par le cloud d’Atombeam. La société prévoit également de lancer Neurcom, un réseau neuronal d’IA conçu pour améliorer les codecs audio et vidéo.