Former localement les compétences correspondant à ses besoins. C’est avec cette idée en tête que l’opérateur mariligériens (Loire Atlantique) est allé voir son Greta local l’année dernière pour qu’il l’aide à monter un cursus de formation préparant à son métier. C’est ainsi qu’est né le projet de ce BTS SIO (Services informatiques aux organisations) option Solutions d’infrastructure, systèmes et réseaux (SISR) qui ouvre à la rentrée de septembre au Lycée de Pornic.
Un BTS agréé par l’Etat mais sur lequel Alphalink va venir greffer des travaux dirigés spécifiques visant à inculquer aux élèves les méthodologies et les techniques propres à son métier. Ces travaux dirigés, élaborés en relation avec le Greta, seront dispensés au rythme de 4 heures par semaine par différents managers d’Alphalink (issus de ses services R&D, SI, Support…). Ils seront complétés par des travaux dirigés de management.
Durant leur cursus, les élèves seront en contrat de professionnalisation avec l’entreprise et bénéficieront d’une rémunération de l’ordre de 80% du Smic pour 35h00 par semaine. Le coût de leur formation sera pris en charge par l’organisme collecteur de fonds pour la formation professionnelle auprès des entreprises. À l’issue de leur cursus, les élèves se verront proposer des postes de technicien support, de technicien de production (déploiement de nouvelles installations clients) et de technicien infrastructures (intervention sur le backbone) au sein du groupe. Les plus talentueux seront encouragés à poursuivre leurs études en école d’ingénieur.
Alphalink, qui intègre 20 à 30 nouvelles recrues par an en rythme de croisière, a décidé de démarrer ce cursus avec une promotion limitée à 12 alternants de façon à viser l’excellence opérationnelle. Mais le périmètre et l’effectif devraient logiquement augmenter par la suite.
Pour recruter sa première promotion, Alphalink a procédé à un appel à candidatures avec CV et lettre de motivation et à rencontré une quinzaine de candidats il y a trois semaines pour un entretien d’évaluation de leur motivation scolaire et professionnelle. Les candidats doivent bacheliers. Beaucoup sont issus de la série S mais certains viennent d’ES, de L ou de STMG. « Ce qui est déterminant, c’est leur intérêt pour les nouvelles technologies », explique Alexandre Nicaise, PDG d’Alphalink.
À l’issue des entretiens, la première promotion est complète.