Google a dépassé les prévisions de Wall Street. Le chiffre d’affaires du second trimestre a en effet progressé de 11% par rapport à l’année dernière pour atteindre 17,7 milliards de dollars. A taux de change

constants, la hausse est de 18%.

Aux Etats-Unis, les revenus progressent de 16% à 8 milliards de dollars. Le firme de Mountain View ne communique pas les chiffres de ses filiales européennes, à l’exception toutefois de ceux du Royaume-Uni, où le CA gagne 4% à 1,7 milliard de dollars.
Le bénéfice net GAAP progresse plus modestement et gagne 2% à 3,4 milliards de dollars.
Le bénéfice dilué par action s’est établi à 6,99 dollars alors que les analystes attendaient 6,70 dollar.

Au cours du trimestre, Google a engrangé un cash flow opérationnel de 7 milliards de dollars. Au 30 juin, la firme disposait de 70 milliards de dollars en numéraire et investissements; dont 40 milliards de dollars stockés hors des Etats-Unis, pour 5,2 milliards de dollars de dettes.

Malgré des effectifs en hausse de 18% – la firme emploie désormais 57.100 salariés dans le monde – les dépenses n’ont augmenté que de 11%, à 5,4 milliards de dollars, contre 12% au cours du trimestre précédent et 22% au quatrième trimestre.

Commentant ces chiffres au cours d’une conférence avec les analystes, la nouvelle directrice financière Ruth Porat (débauchée chez Morgan Stanley) a justifié le ralentissement des dépenses par une stricte politique budgétaire ainsi que par une baisse des dépenses légales. Concernant les dépenses de capital fixe, elle a évoqué « une période de digestion après une longue période d’investissements dans les datacenters et les équipements nécessaires « .
 » Nous voyons cependant notre infrastructure de calcul comme un de nos actifs les plus stratégiques « , a-t-elle ajouté. De même, les recrutements de talents devraient se poursuivre.

Ruth Porat s’est également réjouie de la croissance de 13% des revenus provenant des sites, lesquels ont atteint 12,4 milliards de dollars. Et-ce malgré  » les vents monétaires contraires « . Elle a indiqué que le gap entre la monétisation des recherche sur desktop et celle sur mobile se comblait. Elle s’est enfin félicitée des bonnes performances de Youtube, dont le temps de consultation moyen a progressé de 60% en un an.

Tout cela a permis au titre de s’envoler, de plus de 13% ce vendredi matin.