SolarWinds s’est engagé à payer à Kevin Thompson, son ancien CEO, 62.500 dollars par mois au cours des cinq prochains mois, soit un total de 312.500 dollars pour des « services de conseil » destinés à aider la société à répondre aux enquêtes sur le piratage d’Orion, rapporte ChannelPartner Insight.

Cette semaine, le département américain de la Justice a confirmé que des comptes de messagerie gouvernementaux avaient été compromis par la cyberattaque perpétrée probablement par la Russie et a confirmé que le bureau national du renseignement, le FBI, l’Agence de sécurité nationale et l’Agence pour la cybersécurité et la sécurité des infrastructures menaient actuellement des investigations.

En vertu de cet accord, Kevin Thompson doit se mettre à la disposition de SolarWinds pour des services de conseil, répondre à des enquêtes, des litiges, des arbitrages ou des procédures civiles et gouvernementales sur les événements survenus pendant son mandat de CEO (de mars 2010 à décembre 2020).

Le remplaçant de Kevin Thompson est l’ancien dirigeant de Pulse Secure, Sudhakar Ramakrishna, dont la nomination a été annoncée le 9 décembre, quatre jours seulement avant que la nouvelle du piratage ne soit rendue publique. Il a pris les rênes de l’entreprise le 1er janvier.

Selon les calculs de nos confrères, le produit Orion représentait en 2020 près de la moitié du chiffre d’affaires de SolarWinds. Environ 18.000 clients dans le monde l’avaient installé.

Pur hasard ? Détenteurs de la majeure partie du capital, Silver Lake et Thoma Bravo ont vendu pour 286 millions de dollars d’actions de SolarWinds juste avant que l’éditeur n’annonce la nomination de Sudhakar Ramakrishna.