La société parisienne de solutions de communication et d’hébergement de données célèbre le premier anniversaire de sa seconde acquisition à l’international. Deux ans après le rachat de 3StarsNet, un fournisseur belge de voix sur IP (VoIP), et un an après le lancement officiel de la marque Sewan Belgique, le PDG de Sewan, Alexis de Goriainoff, et le PDG de Sewan Belgique, Thomas Gros, s’accordent à dire que le bilan de l’opération est positif.

En cette fin d’exercice 2021, l’entité belge affiche un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros, en hausse de 10% – soit près de 5% du CA global de Sewan. Son équipe est renforcée de quatre nouvelles personnes.

« La crise sanitaire aurait pu ajouter une difficulté supplémentaire mais elle a finalement permis aux équipes belges de se sentir tout aussi proches du siège que ne l’étaient les équipes françaises », précise le communiqué.

« Nous avons très vite senti qu’ils considéraient la Belgique comme un pays à part entière, riche de ses particularités et enjeux, et non pas comme une région de France annexée », commente Thomas Gros à propos de l’équipe du siège de Sewan. « C’est fondamental, car si les besoins marché sont bien les mêmes, les réponses qu’il est possible d’apporter en marque blanche diffèrent profondément. »

« Le continent est composé d’une multitude de cultures dont il faut, bien sûr, tenir compte. C’est ce qui fait notre richesse mais nous avons besoin d’un cadre législatif et règlementaire harmonisé pour espérer tenir tête aux acteurs américains et asiatiques », ajoute Alexis de Goriainoff.

Sewan compte actuellement 700 collaborateurs, environ 1.000 partenaires et plus d’un million d’utilisateurs finaux en France, en Espagne, en Belgique et en Allemagne. L’ambition du groupe est de réaliser un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros en Belgique d’ici les 5 prochaines années.

« Pour atteindre ce résultat, l’enjeu de mon point de vue est d’apprendre encore à tirer le meilleur des équipes en place dans chacun de nos deux pays pour optimiser des collaborations techno et marketing efficaces. Et puis, comme dans toute histoire de croissance, recruter les bons talents en 2022 et organiser un management adapté, faisant fi des frontières », estime Thomas Gros.