Seagate avait visé trop haut en prévoyant un chiffre d’affaires d’au moins 5 milliards de dollars et une marge brute non GAAP de 34,5% minimum. Le fabricant de disques durs prévoit désormais un chiffre 

d’affaires d’environ 4,5 milliards de dollars et une marge brute non GAAP de 33,6%. La trésorerie, les équivalents de trésorerie, l’encaisse affectée et les placements à court terme totalisaient 2,2 milliards de dollars au moment de la clôture.

Quant au nombre d’unités livrées au cours du trimestre, il atteindrait 66 millions, soit une part de marché stable autour de 42%. 

 « Le trimestre clôturé en juin n’a pas entièrement répondu à nos attentes principalement pour deux raisons. D’une part, nous n’avons pas réussi à obtenir l’accroissement escompté de notre part de marché car nous avons réduit nos volumes de livraisons alors que le secteur s’est remis plus vite que prévu de l’interruption de la chaîne d’approvisionnement. D’autre part, nous avons été confrontés à un problème ponctuel de qualité chez un fournisseur, ce qui a affecté l’une de nos lignes de production pour les entreprises. Ce souci a pénalisé les volumes de produits livrés aux entreprises d’environ 1,5 million d’unités et a fait baisser notre marge brute non GAAP en deçà de notre objectif », explique dans un communiqué le PDG de l’entreprise, Steve Luczo. « Si cette perturbation de notre activité a certes constitué une déception, nous avons réagi avec promptitude et prudence en suspendant les livraisons des produits concernés. Une fois le problème résolu, nous avons repris nos livraisons à nos clients. »

Pour le trimestre en cours et « compte tenu des préoccupations d’ordre macroéconomique exprimées par une large part de la clientèle », le dirigeant s’attend à un marché adressable relativement stable.

Il envisage « de modestes optimisations » de l’offre ainsi qu’une relative stabilité des prix de vente moyens et des marges.

Sur l’ensemble de l’année civile 2012 il table sur une marge brute supérieure à 30%.

 

Rappelons que l’Américain s’est emparé en mai dernier du spécialiste français des disques durs LaCie pour 146 millions de dollars. Il a également pris une participation, dont le montant n’a pas été rendu public, dans le capital de la société israélienne DensBits Technologies, dont la technologie de contrôleur Memory Modem sera intégrée à certaines de ses solutions de stockage.