Microsoft vient donc de lancer Windows 10, présenté comme un système d’exploitation universel conçu » pour les très petits comme les très grands écrans en passant par l’Internet des objets « .
Le nouvel OS intègrera l’assistant personnel vocal Cortana, déjà disponible depuis la fin de l’année dernière sur Windows Phone, Xbox Live et sa nouvelle Xbox App, une version d’Office optimisée pour les interfaces tactiles, et le successeur d’Internet Explorer connu sous le nom de code » Project Spartan », qui offrira notamment la possibilité d’annoter une page web avec son clavier et son stylet et de la partager.
A noter aussi le mode Continuum qui permettra de passer sans transition du mode clavier au mode tablette. Dans le même ordre d’idées l’utilisateur aura à sa disposition des applications universelles qui autoriseront le passage d’un terminal à un autre après avoir sauvegardé ses fichiers (texte, photo, vidéo, messagerie) sur OneDrive.
Comme c’est le cas pour Office 365, Windows 10 sera disponible en tant que service mis à jour en continu. Le passage à Windows 10 sera gratuit pendant un an pour les utilisateurs de Windows 8.1, Windows Phone 8.1 et Windows 7.
La plus grande rupture entre le système d’exploitation universel et ses différents prédécesseurs est sans doute le lancement d’une plateforme holographique incluant une série d’API permettant de créer des hologrammes en 3D, de les placer dans le monde physique et d’interagir avec eux.
» Avec Windows 10, nous passons d’une vision informatique traditionnelle de la machine à une interaction plus personnalisée « , a expliqué l’éditeur en évoquant » la première plateforme numérique holographique au monde « .
Pour illustrer ses propos, la firme de Redmond a dévoilé HoloLens qualifié de » premier ordinateur holographique autonome, sans fil, sans téléphone et sans les connexions nécessaires à un PC « . Il s’agit en fait d’un casque à réalité augmentée.
Microsoft a travaillé sur ce projet avec la Nasa. L’agence spatiale américaine souhaite rapatrier des photographies de la planète mars pour en faire des hologrammes 3D, facilitant ainsi l’exploration de la planète rouge.
C’est probablement un hasard du calendrier. On notera toute de même que ces grosses lunettes holographiques sont lancées quelques jours après l’annonce par Google de l’arrêt de la commercialisation – annoncée comme provisoire – des Google Glass.