Au moins 1.000 personnes auraient perdu leur emploi cette semaine au sein du leader du CRM, selon des informations concordantes du Wall Street Journal et du site spécialisé Thelayoff.com.

Ces suppressions d’emploi coïncident avec l’annonce de résultats exceptionnels pour le trimestre clos fin juillet. Son chiffre d’affaires s’est apprécié de 29%, passant de quasiment 4 milliards à 5,15 milliards de dollars, bien au-dessus de l’anticipation de 4,9 milliards du marché. Son résultat net est lui aussi en forte croissance à 2,63 milliards de dollars contre 91 millions un an plus tôt et surtout plus de deux fois plus qu’anticipé par les marchés. Pour l’ensemble de l’année, la prévision de chiffre d’affaires est relevée à plus de 20 milliards de dollars.

Ces résultats ont fait sensation à la bourse où l’action a pris 26% en une séance à 272,32 dollars le 26 août, gonflant la capitalisation de 60 milliards de dollars en une journée. Et elle s’est encore appréciée légèrement ce 27 août.

Salesforce, qui compte 54.000 employés répartis dans 66 bureaux à travers le monde, a confirmé mercredi qu’il avait commencé à supprimer certains emplois sans préciser leur nombre ni les postes concernés.

Selon les posts d’employés publiés sur TheLayoff.com, les sociétés acquises par Salesforce au cours des dernières années, notamment MuleSoft, Tableau, Datorama et ExactTarget, seraient particulièrement touchées. L’un d’eux indique que les suppressions de postes concernent « principalement l’organisation des ventes [et ses émanations]. »

Les employés concernés déclarent avoir 60 jours pour trouver un nouveau poste au sein du géant du CRM, sans quoi ils recevront 18 semaines de licenciement.