IT Partners accueillait pour la seconde année consécutive le village « start-up / Go to Channel ». Cet espace donne l’opportunité aux start-up qui commencent à commercialiser leurs solutions de se frayer un chemin dans le monde du channel, et aux grossistes et prestataires de services IT de découvrir des solutions émergentes et d’enrichir leurs services avec de nouvelles offres.

Sur une soixantaine de candidatures de start-up, un jury de professionnels en avait sélectionné une vingtaine, en évaluant la pertinence de leur offre, leur alignement avec les cibles du salon et leur intérêt pour les revendeurs.

Quatre catégories étaient représentées sur le stand : Cloud, Data, Cybersécurité et  Digital Workplace. Avec un seul changement par rapport à la précédente édition, l’IA laissant sa place à la catégorie très en vogue du digital Workplace.

L’équipe en charge du dispositif avait tout lieu d’être satisfaite, avec plus de 120 échanges comptabilisés dès le premier jour du salon, contre 90 sur deux jours lors de la précédente édition. Les start-up rencontrées sur le stand étaient les premières à s’en féliciter.

Parmi elles Lota Cloud, une start-up lilloise crée en 2019, venue « évangéliser » sur son activité FinOps pour mieux maitriser les coûts du cloud public, avec l’objectif d’être intégrée au catalogue de revendeurs.  « Nous avons fait l’acquisition de nos premiers clients en direct mais nous démarrons aussi cette année une approche indirecte et la visibilité sur le stand nous a permis de faire de belles rencontres », témoigne son fondateur et PDG Clément Rainsard. Le directeur commercial qui l’accompagnait comptabilisait une douzaine de rendez-vous pouvant conduire à de prochaines négociations.

Certaines start-up faisaient leur premier contact avec le channel, à l’instar de Goeasy, une entreprise de communication digitale spécialisée dans les environnements immersifs et les visites virtuelles. Son fondateur et DG Romain Suarez, présent pour la première fois à IT Partners, se félicitait de « la belle énergie qui se dégage de ce village », enthousiasmé à l’idée de faire découvrir ses solutions et d’engager de nouvelles démarches partenariales.

La situation était bien différente pour Nucleon, une start-up de la cybersécurité spécialisée dans la protection des points de terminaison numériques (EDR). Avec sa précédente expérience chez un intégrateur, son PDG Antoine Botte, connait déjà bien dans l’écosystème de la distribution. Son entreprise était déjà présente sur le salon l’an dernier. Elle compte 40 clients dont 80% en indirect.

« Comme nous faisons peu de direct, nous voulons passer par des distributeurs qui connaissent bien leurs revendeurs et des revendeurs qui connaissent bien leurs clients. C’est plus simple que de créer ce lien nous-même et bien plus fluide pour le business », souligne-t-il. Venu rechercher de nouveaux  partenaires sur ses cibles PME et ETI et de nouvelles zones géographiques, il se réjouit lui aussi de l’effet vitrine du village et des quinze contacts pertinents pris avec les revendeurs.