Des rumeurs médiatiques circulent sur le fait que Google envisage de supprimer au moins 10.000 postes. Elles sont notamment liées au système d’évaluation et de développement (GRAD) mis en place par le géant technologique au printemps dernier, soit-disant pour favoriser le développement des employé·e·s.

Le GRAD servirait aussi d’outil de licenciement. Les responsables d’équipes sont en effet invité·e·s à attribuer une note de faible performance à au moins 6% des effectifs, contre 2% auparavant. 6% des effectifs, cela représente environ 11.000 personnes chez Google.

Selon les sources de la chaîne américaine CNBC, certain·e·s employé·e·s ont déjà commencé à recevoir des notes plus basses.

Google refuse tout commentaire sur d’éventuels licenciements à venir et persiste à confirmer le bien-fondé de son système d’évaluation dans une déclaration : « Au début de l’année, nous avons lancé Googler Reviews and Development (GRAD) pour faciliter le développement, le coaching, l’apprentissage et la progression de carrière des employés tout au long de l’année. Le nouveau système permet d’établir des attentes claires et de fournir aux employés un retour d’information régulier ».

Pour rappel, en juillet dernier, la société a annoncé qu’elle mettait en place un gel des embauches, suivi d’un programme, baptisé ‘Simplicity Sprint’, « pour améliorer l’efficacité et la productivité du personnel ». Lors de l’annonce du programme, le PDG de Google, Sundar Pichai, a non seulement fait allusion à l’incertitude macroéconomique mais a aussi déclaré que la productivité de l’entreprise était loin d’être ce qu’elle devrait, sur la base des effectifs. Il a ajouté que Google prévoyait de poursuivre un ralentissement des embauches au moins jusqu’à la fin de cette année et de n’ajouter que des postes critiques en ingénierie et en technologie.

A la fin du troisième trimestre, Alphabet, la maison-mère de Google, a continué d’afficher des chiffres inférieurs aux prévisions. Cependant, le chiffre d’affaires de Google Cloud a augmenté de 38% par rapport à l’année précédente pour atteindre les 6,9 milliards de dollars.