Le Cloud a boosté les revenus de Microsoft qui ont grimpé de 14% à 33,1 milliards d’euros au cours du troisième trimestre décalé de la société. C’est environ un milliard de plus que les attentes de Wall Street. Le bénéfice d’exploitation a augmenté de 27% à 12,7 milliards de dollars. De son côté, le bénéfice net a progressé de 21% à 10,7 milliards de dollars, soit 1,38 dollar par action.

Propulsé par une croissance de 27%, le chiffre d’affaires de la branche Intelligent Cloud (serveurs et hébergements) a atteint 10,8 milliards de dollars, soit près d’un tiers du chiffre d’affaires de la société. Dans le détail, la nette progression d’Azure (+59%,) a fait bondir de 30% le chiffre d’affaires des produits pour serveurs et services cloud. De leur côté, les services destinés aux entreprises ont enregistré une croissance de 7%. « Les grandes entreprises mondiales choisissent notre cloud pour renforcer leurs capacités numériques », commente dans un communiqué Satya Nadella, CEO de Microsoft. « Nous accélérons notre innovation sur l’ensemble de la pile technologique pour offrir une nouvelle valeur ajoutée à nos clients et nous investissons dans des marchés importants et en pleine croissance, qui offrent de vastes possibilités. »

La branche productivité et processus opérationnels a génère un chiffre d’affaires quasi identique (11,1 milliards de dollars), en progression de 13%. Elle a bénéficié de la croissance d’Office 365 (+25%), de LinkedIn (+25% également), de Dynamics (+14%, boosté par Dynamics 365 en hausse de 41%) et dans une moindre mesure du pack Office (+5%) avec une croissance continue du nombre d’abonnés Office 365 grand public qui a atteint 35,6 millions le 30 septembre.

Le troisième tiers du chiffre d’affaires de l’éditeur (11,1 milliards de dollars) n’a enregistré qu’une croissance de 4%, affecté par la quasi stagnation des ventes de Xbox (+1%) et surtout par la baisse de 4% des livraisons de Surface, ce que la hausse du chiffre d’affaires OEM de Windows (+9%), la croissance de 26% des produits et services de Windows Commercial et la bonne santé des revenus publicitaires de Bing (+11% hors coûts d’acquisition du trafic) ne sont pas parvenus pas à compenser.