Le déclin des ventes de PC pèse sur les résultats d’Intel. Le numéro un mondial des microprocesseurs a annoncé pour le premier trimestre un chiffre d’affaires en recul de 2,4 %, à 12,58 milliards de dollars et un bénéfice net en chute de 25% à 2 milliards de dollars.

Présentant ces mauvais chiffres aux analystes de Wall Street, le CEO d’Intel, Paul Otellini – qui prendra sa retraite le mois prochain – les a notamment imputés à Windows 8 et à l’arrivée des PC à écran tactile, dont le prix élevé rebute les consommateurs habitués à des appareils bon marchés. Lesquels consommateurs se rabattent alors bien souvent sur les tablettes.

Evoquant le nouveau système d’exploitation de Microsoft, il l’a comparé à Windows 7 dont l’adoption a été plus rapide. « Nous n’avions pas le même type de courbe d’adoption avec Windows 7 par rapport à XP. Cela demande un peu d’entraînement », a-t-il estimé.

Ne voulant toutefois pas se fâcher avec son partenaire il a aussitôt ajouté qu’une fois le pas franchi l’utilisateur n’avait pas envie de revenir en arrière, l’écran tactile étant selon lui plus facile d’utilisation.

Paul Otellini estime aussi qu’une fois les nouveaux processeurs Haswell adoptés par les fabricants il s’ensuivra une baisse des prix qui devrait donner un coup de fouet au marché. La prochaine génération de puces Atom, Bay Trail, destinées à concurrencer les processeurs ARM devrait également avoir un effet positif sur les résultats du fondeur.

 

Le rachat en août 2010 de McAfee, pas très convaincante en termes de résultats, a marqué un tournant dans l’activité du fondeur amenant résolument ce dernier sur le marché du logiciel et des services. Une démarche plus que jamais poursuivie puisque la firme de Santa Clara vient de mettre la main sur Mashery. Ce petit éditeur californien, partenaire d’Intel depuis 2012, a développé un éventail d’outils permettant de gérer l’accès à des API et à leur documentation.

Mashery revendique 175 clients parmi lesquels Coca Cola, Best Buy, USA Today, CBS Interactive, The Wall Street Journal ou encore The Guardian. La société emploie 125 personnes dont la grande majorité devrait rejoindre les équipe du fondeur.

Selon TechCrunch ce dernier aurait dépensé plus de 180 millions de dollars pour s’offrir l’éditeur.