Microsoft envisage de limiter l’accès aux ressources additionnelles d’Azure qui pourraient être déployées pour répondre à des pics de charge liés à la pandémie de coronavirus et au télétravail. « Alors que la demande continue de croître, au cas où nous serions confrontés à des contraintes de capacité dans n’importe quelle région pendant cette période, nous avons établi des critères clairs pour l’accès aux nouvelles capacités cloud. La priorité absolue sera accordée aux intervenants de première ligne, aux services de gestion des soins et des urgences, à l’usage organisationnel des infrastructures gouvernementales essentielles et à garantir que les travailleurs à distance demeurent opérationnels avec les fonctionnalités de base de Teams », indique l’éditeur sur son sur blog Azure, ajoutant qu’il pourrait « ajuster les offres gratuites, si nécessaire, pour assurer le support des clients existants ». 

Dans une interview accordée à CNBC, le CEO de Microsoft a déclaré mardi que l’infrastructure et les services cloud de la société résistaient à une demande accrue. « S’il s’agissait d’une génération précédente d’architectures de centres de données ou d’architectures logicielles, je ne pense pas que nous serions en mesure de gérer cette crise aussi efficacement que nous le faisons», a précisé Satya Nadella.

Jeudi dernier, Microsoft avait expliqué à nos confrères que Teams comptait 44 millions d’utilisateurs, contre 20 millions en novembre.

La firme de Redmond a par ailleurs apporté de nouvelles fonctionnalités au produit, notamment la possibilité de télécharger et d’afficher un arrière-plan personnalisé derrière soi lors d’appels vidéo, plutôt que d’utiliser des images déjà enregistrées. Sont par ailleurs prévus, une technologie qui masque les bruits tels que la frappe ou le bruissement des pages pendant les appels vidéo ou un bouton permettant aux utilisateurs qui souhaitent s’exprimer d’afficher l’icône d’une main levée. Par ailleurs, il sera bientôt permis de lire et écrire des messages de discussion même sans connexion Internet, pour autant que la crise du coronavirus ne retarde ces développements.