La start-up franco-américaine d’analyse prédictive, créée à Paris en 2013 et installée à New York depuis 2016, a fait un nouveau tour de table après celui de 100 millions de dollars en août 2020. Il s’élève à 400 millions de dollars (337 millions d’euros) cette fois. Depuis le 5 août, sa valorisation est de 4,6 milliards de dollars.

Dataiku dispose donc de quoi renforcer ses effectifs pour déployer sa plateforme logicielle chez davantage de clients. Elle emploie actuellement 750 personnes, dont 300 en France – où elle concentre 99% de ses ressources en R&D – et prévoit 250 recrutements dans l’Hexagone cette année. Sur son site Internet, 188 postes sont actuellement ouverts à l’embauche dans le monde dont 36 en France (profils RH, commerciaux, techniques…).

L’ambition de la licorne est de ‘démocratiser’ les usages de l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises et de devenir le principal leader de l’IA en entreprise. « Au lieu que ce soit quelques personnes qui effectuent la plupart des activités à valeur ajoutée autour de la donnée, notre proposition est de permettre quasiment à tout un chacun de le faire, ce qui change la façon de travailler », explique le cofondateur et directeur général de Dataiku, Florian Douetteau. « Ce nouveau tour de table renforce l’idée que nous défendons depuis le début, à savoir que l’intelligence artificielle appliquée à chaque processus métier des collaborateurs est incontestablement l’avenir ».

Dataiku est d’ores et déjà l’un des « leaders » du Magic Quadrant Gartner 2021 des plateformes de data science et machine learning, aux côtés de Databricks, IBM, MathWorks, SAS et TIBCO.

L’entreprise revendique aujourd’hui un portefeuille de 450 clients dans une grande variété de secteurs, soit 150 de plus qu’il y a un an, pour 45.000 utilisateurs actifs.

L’éditeur de la plateforme de data science a fait sa levée de fond en série E auprès de Tiger Global. Les investisseurs historiques étaient de la partie : Battery Ventures, CapitalG, Dawn Capital, FirstMark Capital, ICONIQ Growth, Snowflake Ventures et le fonds VC d’Alphabet (Google). De nouveaux investisseurs s’y sont joints : Eurazeo, Insight Partners, Lightrock Orange Ventures et le PDG multimilliardaire de Datadog, Olivier Pomel.