Cybermalveillance.gouv.fr va ajouter un volet aide à la judiciarisation à son parcours d’assistance aux victimes d’actes de malveillance cyber. Ce parcours permet aux victimes de qualifier en quelques clics la menace dont elles font l’objet. À partir du premier trimestre 2024, les victimes pourront être mises en relation par chat avec un opérateur des forces de sécurité intérieure (qui regroupe les polices nationale, municipales et la gendarmerie) sur le volet judiciarisation de leur préjudice.

« L’idée est de faire entrer les victimes dans une logique de collecte de preuve », témoigne Jérôme Notin, directeur général de Cybermalveillance.gouv.fr (photo). Un aspect souvent ignoré ou insuffisamment pris en compte dans les dossiers de cybermalveillance.

Ce sont les opérateurs de la BNUM Brigade numérique de la gendarmerie et du service « Ma Sécurité » opéré par la Police qui devraient en charge de répondre aux victimes de cybermalveillance. Un outil d’aide à la décision à leur intention est en cours d’élaboration qui permettra à ceux qui n’ont l’expertise de fournir néanmoins des conseils adaptés à toutes les situations.

Alors qu’il bénéficiait d’une croissance de l’ordre de 50% de son audience depuis sa création en 2017, le dispositif d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance gouvernemental semble toucher un plafond de verre depuis quelques mois. L’audience de son site culmine à 3,8 millions de visiteurs par an, et le nombre de parcours d’assistance ne progresse plus que faiblement autour de 280.000 par an.