Sur un marché du numérique toujours très dynamique en France, le recrutement et la fidélisation des talents restent plus que jamais des sujets de préoccupation pour les entreprises de services numérique (ESN) et celles de l’ingénierie et du conseil en technologies (ICT).

Dans la dernière édition de leur étude Grand Angle, qui s’appuie sur la collecte au deuxième trimestre des réponses de 150 ESN et ICT implantées en France à un questionnaire en ligne, KPMG France et Numeum constatent que 49% des répondants ont recours aux augmentations de salaire pour fidéliser leurs talents.

Un moyen qui arrive largement devant la mise en place d’actions et d’accords d’entreprise différenciants pour les salariés (aménagement des modalités de travail, jours de télétravail, avantages sociaux…), et la mise en œuvre de plans de formation, qui ne sont cités respectivement que par 19% et 16% des répondants.

On apprend au passage que les entreprises de l’échantillon ont accordé en moyenne 5% d’augmentation à leurs salariés en 2021 et qu’elles consacreront 4,2% de leur masse salariale aux en 2022 (contre 3% en 202).

Malgré les tensions sur le recrutement, les entreprises interrogées se montrent très confiantes dans leur capacité à remplir leurs objectifs de recrutement à 3 ans. La cooptation est plébiscitée par 81% des entreprises pour atteindre leurs objectifs de recrutement, devant la communication (68%), les plateformes dédiées (56%) et les partenariats écoles (42%).

Les compétences les plus recherchées sont le conseil en transformation digitale (22%), la conception de solutions technologiques (19%), le Cloud (14%) et la cybersécurité (11%).