L’éditeur de logiciels de gestion de projet – à l’origine des outils Jira, Confluence et Trello – annonce 500 licenciements, soit 5% de ses effectifs. Les supressions de postes affecteront principalement l’acquisition de talents, la gestion des programmes et les équipes de recherche et d’information.

Les cofondateurs et co-PDG Mike Cannon-Brookes et Scott Farquhar précisent que cette mesure ne reflète pas les performances financières d’Atlassian : « Nous réinvestirons dans des fonctions qui soutiennent mieux nos priorités ».

Ainsi, il est indiqué dans la déclaration que les personnes concernées par les suppressions de postes auront la possibilité de postuler à des postes vacants. Et d’ajouter : « En tant qu’entreprise, nous avons d’énormes opportunités de croissance, en particulier en ce qui concerne les migrations dans le nuage, l’ITSM (gestion des services informatiques) et le fait de servir nos entreprises clientes dans le cloud. »

Atlassian s’attend à payer entre 70 et 75 millions de dollars en frais de licenciements, d’après CRN qui a consulté le document remis à la SEC. Entre 27 et 29 millions de dollars de ces charges seront consacrés aux indemnités de départ, à la transition des employé·e·s et aux avantages sociaux. Le reste correspond à l’accélération de l’acquisition des droits sur les actions et aux frais de sortie liés à la réduction des espaces de bureau.

Lors de la publication de ses derniers résultats trimestriels à la fin 2022, Atlassian a déclaré un chiffre d’affaires de 873 millions de dollars. Ce CA est en hausse de 27% par rapport à l’année précédente. La société a dépassé les 45.000 clients de Jira Service Management au cours du trimestre et a déclaré une perte d’exploitation de 99,2 millions de dollars. A la même période l’année précédente, la société avait enregistré un bénéfice d’exploitation de 23 millions de dollars. Sa perte nette s’est élevée à 205 millions de dollars en ce trimestre, soit près de dix fois la perte nette du deuxième trimestre de l’exercice 2022.