Nvidia aurait acquis la start-up Gretel, spécialisée dans la génération de données synthétiques pour l’intelligence artificielle (IA), selon le magazine Wired.

La jeune pousse de San Diego, en Californie, compte environ 80 employé·e·s. Elle a été fondée en 2019 par Alex Watson, John Myers et Ali Golshan, des ingénieurs et développeurs ayant travaillé pour Google, Red Hat, AWS et l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA).

Ces deux dernières années, la start-up a conclu des partenariats avec des hyperscalers tels que AWS, Google Cloud et Microsoft.

Gretel affirme que ses interfaces de programmation d’applications (API) permettent à plus de 150.000 développeur·se·s de générer, à la demande, des données synthétiques anonymes qui préservent la vie privée : « La plateforme crée des données artificielles qui conservent les propriétés statistiques des données du monde réel sans exposer de propriété intellectuelle sensible ou exclusive ».

Nvidia propose déjà des outils de données synthétiques. En 2024, le géant des puces a lancé une famille de modèles d’IA ouverts – Nemotron – qui génèrent des données d’entraînement synthétiques pour construire ou affiner les grands modèles de langage (LLM). La plateforme de Gretel complèterait donc une offre existante.

La transaction est évaluée à plus de 320 millions de dollars et la start-up devrait être intégrée à Nvidia.