Les directions IT semblent de plus en plus convaincues par le potentiel offert par les technologies basées sur l’IA. C’est ce qui ressort d’une étude mondiale menée par AMD auprès de 2500 responsables IT, qui sonde leurs anticipations et préoccupations sur l’adoption de ces technologies.

Les responsables sont optimistes sur les améliorations opérationnelles apportées. 68 % s’attendent à ce que l’IA rationalise les modèles de travail et 70% à ce qu’elle conduise à une amélioration des capacités de détection automatisées des menaces de cybersécurité. Les attentes sur l’impact sur le travail quotidien sont également élevées puisque 78% à estiment que l’IA permettra d’accomplir plus de tâches dans la journée. Plus des deux tiers des responsables IT déclarent d’ailleurs intensifier leurs investissements et accumuler des budgets pour la mise en œuvre des projets.

Pour autant, le rythme de développement effréné de l’IA conduit à un sentiment de dépassement. Plus d’un tiers des responsables reconnaissent n’avoir pas encore expérimentés les systèmes d’automatisation des processus et plus de la moitié (52%) les applications d’IA génératives. De fait, seulement un responsable sur deux estime que son organisation est prête pour l’IA quand 46% pensent le contraire.

Par ailleurs, 19% estiment que leur organisation fera de l’IA une priorité dans l’année suivante et 46% d’ici 5 ans. Plus agiles ou plus audacieuses, les petites organisations semblent prêtes à se lancer avant les grandes qui planifient à plus long terme.

Les responsables pointent 3 facteurs qui font obstacle à l’adoption de l’IA. La crainte qu’elle apporte un nouveau type de risque pour la sécurité et la politique de gouvernance est partagée par 67% d’entre eux. 52% estiment que leur organisation n’a pas encore l’infrastructure adaptée pour gérer les charges d’IA. Enfin, les besoins en formation restent difficiles à quantifier.

Le retour des premiers utilisateurs est toutefois encourageant puisque respectivement 90% et 85% font part d’une amélioration de l’efficacité des employés et des modèles de travail.