Parallèlement au lancement de Windows Phone 8, Steve Ballmer défend mordicus le départ en beauté de la carrière de Windows 8.

 

« La demande préliminaire pour Windows 8 dépasse de loin celle connue avec Windows 7 », a soutenu Steve Ballmer, sans donner de chiffres, lors du lancement, ce lundi 29 octobre à San Francisco, de son système d’exploitation Windows 8 pour les smartphones. Même satisfaction affichée pour le lancement de sa tablette Surface (hybride) présentée la semaine dernière. Et l’on apprend, de source canadienne, que des commandes (en prévente dès le 16 octobre) de ce dernier produit phare de Microsoft n’ayant pu être honorées au Canada et au Royaume Uni, ont donné lieu à des envois de bons d’achat de 50 $ (ou 50 £). Petit râté de lancement ? En tout cas, aux Etats-Unis, aucune pénurie n’est constatée face à un afflux de clientèle. Mais une chose est sûre : la machine est lancée pour faire de l’arrivée de Windows 8 (sur PC, sur tablette ou sur smartphone), l’événement susceptible de faire regagner du terrain sur les grands concurrents Apple et Google.

 

D’abord, tout est fait pour que soit soulignée d’emblée l’intégration, la continuité entre les divers environnements supports. Même interface, mêmes possibilités (via Skydrive) d’accès aux mêmes documents, de synchronisation de données d’un équipement à l’autre, ou de connexion avec la Xbox. En direction des développeurs, Microsoft insiste sur la possibilité ainsi ouverte de porter facilement les applications d’un support à l’autre. Et de faire valoir que plus 120 000 applications sont d’ores et déjà disponibles sur sa place de marché. Sans compter que s’ouvrent aujourd’hui les journées développeurs (Build 2012, en direct depuis Redmond).

 

Les premiers smartphones commercialisés dès novembre outre-atlantique sont signés Nokia (Lumia 820 et 920), HTC (8X et 8S) et Samsung (Ativ S, et vraisemblablement Active Odissey). Contrairement à l’iPhone, le smartphone tournant sous Windows 8 sera compatible NFC (Near Field Communication) pour les échanges de données et le paiement sans contact. Sont également mis en avant les fonctionnalités Data Sense pour optimiser la consommation de la bande passante (économie de 45%) par compression de données. Sauf qu’aux dernières nouvelles, cet atout ne sera pas exploité en France du fait des opérateurs qui s’y opposent.