Interrogés par IBM au sujet des projets innovants réclamés par leurs entreprises, les DSI mettent en exergue la prise en charge de l’explosion des volumes de données avant l’adoption du cloud computing.

 

 

Désormais reconnus dans leur rôle de «leader de l’innovation» dans leurs entreprises respectives, les DSI placent en tête de leurs priorités, pour les cinq ans à venir, l’analyse décisionnelle (dans 83% des cas) et la mobilité (74%). C’est le premier constat de l’étude d’IBM réalisée en face à face auprès de 3000 directions informatiques de 71 pays, dont 129 en France.

 

Pour les DSI interrogés deux ans plus tôt, la virtualisation et le cloud computing, considérés sous l’angle de support à la compétitivité de l’entreprise, n’étaient encore qu’émergeant dans les projets innovants (moins d’un cas sur trois) . En 2011, 60% d’entre eux placent le cloud computing au rang des projets prioritaires. Ce qui, selon IBM, « répond à la demande des entreprises de disposer d’une infrastructure et d’applications temps réel de façon flexible et aux meilleurs coûts ». La demande se précise notamment dans les secteurs des médias (dont 73% des DSI le déclarent), de l’automobile (70% des DSI) et des télécom (69% des DSI). La France reste dans la moyenne mondiale sur ce point, avec 56% des DSI optant pour le cloud «facteur de compétitivité».

 

Les DSI français mettent d’autant plus l’accent sur la montée en puissance de l’analyse décisionnelle (78% des réponses) que pour la majorité d’entre eux, ils s’estiment chargés d’aider l’entreprise à se restructurer en interne en optimisant les processus métier et en modernisant la collaboration en interne (mandat d’expansion). Ils ont en revanche moins d’intérêt que la moyenne mondiale des DSI pour les portails en libre service (46%) et la collaboration et les réseaux sociaux.

 

A l’échelle mondiale, 58% des DSI estiment que leurs entreprises ont déjà bien amorcé l’intégration métier/technologie dans leur démarche d’innovation. A noter enfin, que les PME reflètent les mêmes tendances, avec l’analyse décisionnelle en tête des projets planifiés dans les 3 à 5 ans (83% des 622 dirigeants interrogés) et la mobilité (7 cas sur dix).