Orange accélère le développement de son offre dans le domaine de l’IA générative. L’opérateur se rapproche aussi d’OpenAi avec un partenariat pluriannuel en Europe, qui lui confère un accès direct en avant-première aux modèles de pointe de l’entreprise américaine.
« Nous avons la possibilité d’avoir accès aux versions préliminaires de leurs modèles. Nous avons la possibilité d’influencer la feuille de route… Ces modèles sont tous servis à partir d’une infrastructure sécurisée hébergée en Europe », a déclaré Steve Jarrett, directeur de l’intelligence artificielle du groupe, interrogé par Reuters.
Un accord conclu alors que le groupe a dévoilé cette semaine « Live Intelligence ». Cette nouvelle gamme de solutions en mode SaaS vise à simplifier le déploiement et la gestion de l’IA générative dans les entreprises de toutes tailles et les collectivités. Commercialisée par Orange Business, qui apportera un accompagnement de bout en bout, la plateforme donnera accès aux LLM les plus populaires, notamment ceux d’OpenAI, Meta, Google et du français Mistral AI. Un accord comme celui conclu avec OpenAI sera évidemment un atout concurrentiel précieux.
Expérimentée en interne pendant plus d’un an par 50 000 utilisateurs réguliers, Live Intelligence se veut une solution simple, intuitive et clé en main. Elle donne accès « à une bibliothèque d’actions pré-configurées, permettant de répondre aux cas d’usage les plus fréquents : analyser ou résumer un document, extraire les informations importantes d’une chaîne de mails, aider à la rédaction d’un compte-rendu de réunion, préparer un ordre du jour, un entretien, ou encore éditer un article », illustre Orange Business.
La solution se veut aussi une réponse à l’adoption non contrôlée de services d’IA en ligne, ou Shadow AI. Avec cet outil centralisé, les entreprises pourront suivre le déploiement et l’utilisation de l’IA générative tels que le choix de LLM, le nombre d’utilisateurs actifs et un tableau de bord de la consommation. Live Intelligence met enfin l’accent sur la maitrise et la sécurité des données, qui seront toujours hébergées et gérées en Europe.