Des salarié·e·s de l’ESN Capgemini ont à nouveau débrayé le 21 avril, une semaine après un premier mouvement de grève qui a rassemblé plus de 1.500 salarié·e·s. L’opération a eu lieu en réponse à l’appel des organisations sociales CFDT, CGT, FO, CFTC, Unsa, Usapie et Solidaires.

La direction refuse notamment une augmentation annuelle générale de 2.500 euros dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire (NAO) des salaires et préfère attribuer des augmentations individuelles.

Rappelons que le groupe a atteint un chiffre d’affaires « record » de 18,2 milliards d’euros en 2021, en progression de 14,6%, et prévoit de distribuer 414 millions d’euros de dividendes à ses actionnaires pour l’année 2021.

Les salarié·e·s de la filiale Altran de Capgemini ont également lancé un mouvement intersyndical national. Notre confrère de Silicon cite un représentant d’Altran à Toulouse : « Nous, chez Altran, en plus, on a eu de l’activité partielle […] avec des salaires diminués pendant deux ans (…). De base, on veut une augmentation collective. Sur le principe, ils nous ont expliqué qu’ils étaient contre. Qu’ils tenaient à l’augmentation au mérite [dont seulement un tiers des salariés bénéficieraient] ».

Alors que les NOA sont arrivées à leur terme le 22 avril, de nouvelles opérations de débrayage pourraient être organisées dans les prochaines semaines.