Le cloud computing devrait générer 14 millions d’emplois dans le monde d’ici 2015 croient savoir les analystes d’IDC, qui ont réalisé une vaste enquête sur le sujet pour le compte de Microsoft.

 

Ils estiment par ailleurs que les nuages feront pleuvoir chaque année 1100 milliards de dollars provenant de nouveaux services.

Les créations d’emplois seraient équitablement réparties entre PME et grandes entreprises. Certains secteurs tels que les services, la distribution seront plus prompt à adopter le cloud. Les secteurs qui généreront le plus d’emplois seront ceux de la communication et des médias (2,4 millions), de la banque (1,4 million) et de la fabrication à la commande (1,3 million).

 

La répartition sera moins équitable d’un point de vue géographique puisqu’IDC estime que la plupart des emplois créés le seront dans les pays émergents. La Chine et l’Inde à elles seules devraient en produire 6,8 millions, soit quasiment la moitié du chiffre total.

 

Dans les pays développés, les Etats-Unis et le Canada pourraient totaliser 1,2 million de créations. On notera à ce propos que les USA ont dépensé en 2011 62% des sommes consacrées au cloud computing. En Europe, l’Allemagne et le Royaume-Uni seront à l’origine de respectivement 255.000 et 227.000 emplois, la France en générant de son côté 189.000. On regrettera que l’étude ne donne aucune estimation des destructions d’emplois que le cloud est susceptible d’entraîner.

 

En dehors de créer des emplois et de générer du cash, le cloud devrait également avoir un impact positif sur la fonction de DSI, ces derniers dégageant ainsi plus de temps pour se consacrer à des projets plus décisives.

 

« Nous avons déployé Microsoft Office 365 et Windows Intune pour un de nos clients, et le commentaire que nous avons entendu de la bouche du directeur opérationnel est qu’il pouvait désormais envisager une réunion avec le DSI pour parler d’applications stratégiques », témoigne dans l’étude le directeur des ventes d’Agile IT, un partenaire Microsoft américain. Selon lui, le responsable informatique en question consacrait auparavant toute son énergie à « réparer la tuyauterie ».