SQLI vient de publier ses résultats du premier semestre. Le chiffre d’affaires baisse de 1,6% en données comparables et passe de 81,3 à 79,0 millions d’euros. La SSII parvient toutefois à compenser ce recul par une réduction des coûts et l’arrêt d’activités déficitaires. Le résultat opérationnel courant progresse ainsi de 3,3 millions d’euros à 3,4 millions d’euros, soit un taux de marge de 4,3% contre 4,1% un an auparavant.
Cette légère amélioration est toutefois mise à mal par les mauvaises performances de la branche SAP, principalement en France, ce qui se traduit par une dépréciation (non cash) de 1,4 million d’euros. Le résultat net s’établit ainsi à 0,3 million d’euros, contre 1,7 million d’euros au premier semestre 2012.
La capacité d’autofinancement est de 4,3 millions d’euros contre 3,5 millions d’euros l’an dernier. Cette dernière ainsi que la maîtrise du fond de roulement permettent d’afficher une trésorerie brute de 19,0 millions d’euros (dont 8,8 millions d’euros de trésorerie nette de dettes financières). Les fonds propres s’élèvent désormais à 62,9 millions d’euros.
Ces chiffres n’intègrent pas le produit de la cession réalisée en août dernier de la branche Santé à son manager Omar Mrani. Cette plus-value de 6,1 millions d’euros sera comptabilisée dans les résultats du deuxième semestre.
Arrivé au mois de mai à la tête de la société, le directeur général Didier Fauque a souhaité la mise en place d’un plan stratégique de développement à 3 ans.
Le groupe ambitionne d’enregistrer une croissance à deux chiffres au cours des 3 prochaines années » grâce à la dynamique retrouvée de croissance organique » et à l’apport de croissance externe ainsi qu’un taux de marge opérationnelle compris entre 8% et 10%.
Pour y parvenir, SQLI va s’organiser en deux pôles d’activités complémentaires : Digital Commerce et Digital Technologies. Le premier regroupera les expertises Agency, Conseil, Mobilité, Marketing etc. Il sera renforcé par des acquisitions ciblées, notamment autour des enjeux Métiers. Le second se consacrera à l’industrialisation des offres innovantes autour des solutions web (centre de service, offshore etc.).
La synergie entre les pôles sera en charge d’une future direction du Développement.