Le fournisseur de cybersécurité IronNet annonce qu’il va licencier presque tous ses employé·e·s et interrompre la majeure partie de ses activités commerciales.

Selon un document déposé auprès de la Securities and Exchange Commission (la SEC ou Commission des valeurs mobilières des États-Unis), le conseil d’administration de la société évalue l’option de demander la protection de la loi sur les faillites.

Le fondateur d’IronNet, Keith Alexander (cf. photo), a démissionné de son poste de PDG en juillet dernier, dans le cadre d’un accord de privatisation avec la société d’investissement C5 Capital. Il demeure président du conseil d’administration d’IronNet.

IronNet a été fondée en 2014 et l’entreprise est entrée en bourse en 2021. A la fin du mois de janvier, elle employait 104 personnes à temps plein, selon le dernier rapport annuel de la société.

Deux vagues de licenciements ont déjà eu lieu en un an. En septembre dernier, IronNet a annoncé qu’elle allait licencier 90 employé·e·s, soit 35% de son personnel de l’époque, tout en avertissant qu’elle pourrait ne pas disposer de suffisamment de trésorerie pour soutenir ses activités au cours de l’année suivante.

Dans le document déposé auprès de la SEC, IronNet déclare qu’ « en l’absence de sources de liquidités supplémentaires, la trésorerie et les équivalents de trésorerie existants de la société et les flux de trésorerie anticipés provenant des opérations ne sont pas suffisants pour répondre aux besoins d’exploitation et de liquidités de la société ». Si IronNet ne peut se placer sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites, « un administrateur du chapitre 7 serait nommé ou choisi pour liquider les actifs de la société en vue de leur distribution conformément aux priorités établies par le code des faillites des États-Unis ».