IBM a publié les résultats de son quatrième trimestre, les premiers depuis de sa séparation avec Kyndryl. La réorganisation du groupe vers le cloud et les activités de conseil lui réussit avec un chiffre d’affaires qui progresse de 6,5% sur un an à 16,7 milliards de dollars. Son bénéfice net opérationnel (non GAAP) progresse de 80% à 3 milliards de dollars, soit 3,35 dollars par action. Il dépasse ainsi les estimations de Wall Street avec un chiffre d’affaires attendu à 16,1 milliards de dollars et un bénéfice par action à 3,29 dollars.

« Nous avons augmenté nos revenus au quatrième trimestre grâce à l’adoption du cloud hybride, qui a stimulé la croissance des logiciels et du conseil », s’est félicité le CEO Arvind Krishna dans un communiqué.

La firme d’Armonk change comme elle l’avait annoncée sa façon de présenter le détail de ses activités désormais regroupées en 4 segments : le logiciel, le conseil, l’infrastructure et le financement.

Les logiciels affichent une hausse de 8,2% à 7,3 milliards de dollars. Ils incluent les Solutions & plateformes hybrides qui progressent de 7%, tirées notamment par la hausse de Redhat (+19%). L’activité « Transaction Processing » est en hausse de 11% et l’activité logiciels de cloud hybride en hausse de 22%.

L’activité conseil progresse de 13,1% à 4,7 milliards de dollars. C’est là encore la partie cloud hybride qui est le premier moteur de la croissance avec une progression de 31%, suivie par le conseil en transformation des entreprises (+18%), le conseil en technologie (+14%) et le conseil lié aux opérations des applications (+6%).

La partie Infrastructure voit en revanche son chiffre d’affaires s’éroder de 0,2% à 4,4 milliards de dollars, tirée par le bas par les ventes d’IBM Z (-65%). L’infrastructure hybride est stable et l’infrastructure distribuée augmente de 5%. Enfin, la partie Financement baisse de 29,4% mais son poids est relativement marginal avec 200 millions de dollars de revenus.

IBM aligne un troisième trimestre consécutif de hausse après +3% au second et 0,3% au troisième et son meilleur de l’exercice fiscal 2021.

« Nos résultats du quatrième trimestre nous donnent confiance dans notre capacité à réaliser nos objectifs d’une croissance soutenue des revenus dans le milieu de la plage à un chiffre et d’un flux de trésorerie disponible élevé en 2022 », a précisé Arvind Krishna.