Le service cloud K5 de Fujitsu ne sera plus commercialisé en dehors du Japon nous apprend TheRegister.

Proposé en tant que service hébergé public, privé virtuel ou privé hébergé dans un centre de données exploité par Fujitsu ou dans un cloud privé sur site, il est déployé au Japon depuis 2015 et en France depuis le printemps 2016 en tant que cœur de la plateforme numérique professionnelle MetaArc. Il supporte OpenStack, VMware et Bare Metal, et inclut l’IaaS. Fujitsu compte désormais s’appuyer sur les grandes plateformes de cloud public.

« Afin de renforcer la transformation numérique de ses clients, Fujitsu a repensé les services et les produits proposés par la plateforme commerciale numérique MetaArc.  À ce stade, Fujitsu a décidé de se concentrer sur ses services d’opération et d’intégration multi-cloud afin de combler le déficit croissant de compétences dans le cloud. En conséquence, nous nous retirons des ventes ultérieures de Cloud Service K5 hors du Japon, avec effet immédiat », a indiqué un porte-parole de la société à nos confrères. « Nous investissons dans l’approfondissement et l’extension de notre collaboration avec des fournisseurs de cloud et des fournisseurs de technologie de pointe et nous les combinons avec nos capacités d’intégration de système et de gestion de classe mondiale pour offrir à nos clients une gamme plus riche de services multi-cloud. »

Fujitsu travaille avec plusieurs fournisseurs que sont VMware, Oracle, SAP et Microsoft Azure, avec une préférence pour ce dernier. « En ce qui concerne Azure, nous sommes un intégrateur de système Microsoft SI global et prévoyons de former plus de 10.000 personnes supplémentaires à court et à moyen terme », a fait savoir la firme japonaise, ajoutant que sa stratégie consistait à répondre aux préférences du client.

Par ailleurs, Fujitsu devrait abonner sa configuration en quatre divisions basées sur ses produits pour revenir à une seule structure par pays. Cette restructuration s’accompagne de certains départs. Plusieurs cadres en Europe, au Moyen-Orient, en Inde et en Afrique auraient déjà été licenciés.