La mobilisation contre la politique salariale du Groupe Econocom prend de l’ampleur au sein de l’Unité économique et sociale Econocom Services. Alors qu’une trentaine de personnes du centre de services de Tours avait cessé le travail pendant une heure lundi 27 juin en début de matinée, un nouveau débrayage a eu lieu ce lundi 4 juillet entre 9h00 et 10h00. Mais cette fois, ils étaient une centaine (selon la direction) – plusieurs centaines selon une source syndicale – répartis sur une dizaine de sites à manifester leur ras le bol. Saint-Herblain (photo) et Grenoble ont ainsi compté parmi les sites les plus mobilisés. Certains ont même débrayé sur des sites clients.

La majorité des grévistes ont répondu à l’appel de la CFDT qui a fait circuler ces derniers jours un tract appelant à une augmentation générale de 6%. C’est la seule revendication formulée pour l’occasion. Mais plusieurs autres revendications portées par les salariés du centre de services de Tours – comme le respect de la classification Syntec, la mise en conformité des coefficients et des intitulés de postes avec les postes occupés ou l’atténuation des différences de salaires au sein des mêmes équipes – sont susceptibles d’être mises sur la table.

Suite au débrayage du 27 juin, la direction des ressources humaines du groupe a accepté de rencontrer les salariés du centre de services de Tours cette semaine pour étudier leurs revendications. Gageons que les 112 salariés grévistes d’aujourd’hui suivront avec intérêt le déroulement de leurs discussions.

Addendum du 5 juillet à 12h45 :

Sollicitée pour donner sa lecture de l’événement, la direction d’Econocom s’est exprimée ce jour par la voix de Valérie Plasse, nouvellement nommée (le 13 juin) à direction des ressources humaines d’Econocom Services. Selon cette dernière, la participation s’est élevée à 112 personnes sur le débrayage du 4 juillet et à 29 personnes sur celui du 27 juin. Sur la base d’une source syndicale, nous avions indiqué dans la version initiale de cet article plus de 500 participants le 4 juillet et une quarantaine le 27 juin.

Valérie Plasse précise également que les collaborateurs qui ont souhaité être entendus ont tous été reçus individuellement. Elle a ainsi rencontré les équipes de Tours la semaine dernière (en collectif et en individuel) et s’apprête à les revoir demain pour leur apporter les premiers éléments de réponse. Et de rappeler qu’elle s’était « engagée auprès des équipes à travailler sur des modalités de réorganisation du travail afin de préserver au mieux le pouvoir d’achat des collaborateurs, avant même que le « débrayage » soit initié ».