La branche financement de Cisco vient d’annoncer un nouveau programme de financement doté de 2,5 milliards de dollars permettant aux clients d’acheter ses produits et de ne les payer qu’à partir de 2021. Baptisé Business Resiliency, ce programme prévoit un délai initial de 90 jours entre la signature du bon de commande et le premier paiement. Les clients ne se verront ensuite réclamer mensuellement que 1% de la valeur totale de leur contrat financé jusqu’à la fin de l’année. Ce n’est qu’à partir de janvier 2021, qu’ils démarreront le paiement de leurs échéances mensuelles calculées sur la base du montant restant dû et de la durée du financement (possibilité de contrats de 36, 48 et 50 mois). Pour les clients, cela revient donc à décaler à 2021, au moins 95 % du coût de leurs investissements.
Toutes les solutions Cisco sont éligibles à ce programme, y compris le matériel, les logiciels et les services, ainsi que jusqu’à 5% des services fournis par les partenaires (installation, configuration…).
Ce programme vise évidemment à permettre aux entreprises d’accéder aux solutions dont elles ont besoin pour maintenir leur activité tout en préservant leur trésorerie.
Pour les partenaires cela ne change rien. Ils continueront d’être rémunérés normalement dans les délais habituels. Cela permettra surtout de soutenir leurs ventes sans impacter leur propre situation financière.
Pour Cisco, c’est aussi l’opportunité de soutenir ses ventes. Cisco anticipe que dans la période qui s’ouvre les entreprises auront tendance à réduire leurs dépenses mais fait le pari que leurs besoins en technologies de l’information vont augmenter. « Les entreprises apprennent que si elles n’ont pas de version en ligne de leur modèle commercial, elles ne survivront pas », a ainsi expliqué Kristine Snow, président de Cisco Capital, à nos confrères de CRN.
Sont également éligibles au programme Business Resiliency, les solutions Cisco Refresh, le portefeuille de produits reconditionnés certifiés Cisco. Une offre qui a enregistré un surcroît d’intérêt depuis le début de la crise en raison des problèmes d’approvisionnement.