Ce n’est pas sans risque de réduire au silence WikiLeaks. C’est ce qu’on découvert la justice suédoise, PostFinance, Mastercard, Paypal, et Visa. La première a lancé un mandat d’arrêt contre le
créateur du site, Julian Assange, pour viol (il se murmeure qu’une de ses accusatrices, une étudiante ayant rédigé une thèse sur le régime castriste serait proche de la CIA, mais rien ne permet de le confirmer), le second a bloqué le compte en banque de ce dernier, les autres ont interdit les versements destinés au site. Résultat: tous ont vu leurs serveurs bloqués pendant plusieurs heures par des groupes de hackers, parmi lesquels on trouve les « Anonymous »; lesquels s’illustrent depuis plusieurs mois sur le champ de bataille du piratage musical.
De manière plus ou moins directe, les gouvernement – notamment américain et français – essayent d’interdire WikiLeaks, provoquant une guerre numérique dont on ne connaît pas l’issue mais qui pourrait se terminer par un contrôle du Web; un contrôle qui n’existe aujourd’hui que dans certains pays « autoritaires » dont la Chine. On peut admettre que certains taxent WikiLeaks d’angélisme ou trouvent la libération totale de l’information « fasciste »; On peut tout aussi bien s’étonner de ce que le libéralisme le plus débridé soit avalisé en économie et interdit sur le plan de l’information. Deux poids, deux mesures ?