Les logiciels cloud et cognitifs constituent le seul segment d’activité d’IBM à enregistrer une croissance annuelle de son chiffre d’affaires. Cette croissance n’a toutefois pas réussi à empêcher une baisse des revenus de la firme d’Armonk en 2020. « En 2020, nous avons progressé dans notre volonté de faire de notre plateforme de cloud hybride la base des transformations numériques de nos clients, tout en faisant face à une incertitude plus large concernant l’environnement macroéconomique », assure dans un communiqué Arvind Krishna, président et CEO d’IBM. « Je suis sûr que les mesures que nous avons prises afin de nous concentrer sur le cloud hybride et l’IA porteront leurs fruits et assurerons la croissance de nos revenus en 2021. »
Le chiffre d’affaires total du Cloud pour l’année s’est élevé à 25,1 milliards de dollars, en hausse de 19% (de 20% en tenant compte des activités cédées et à taux de change constants), tandis que les revenus de Red Hat (normalisés afin de permettre une comparabilité chronologique) ont augmenté de 18%. Cependant, ces gains n’ont pas été suffisants pour empêcher le chiffre d’affaires de l’année de baisser de 5 % (de 4% en tenant compte des activités cédées et à taux de change constants) comparé à 2019, pour s’établir à 73,6 milliards de dollars. Le bénéfice net est passé de 9,4 milliards de dollars, ou 10,57 dollars dilué par action, à 5,6 milliards de dollars, ou 6,13 dollars dilué par action. On notera que ces résultats incluent l’incidence d’une charge avant impôts de 2,04 milliards de dollars pour « actions structurelles au quatrième trimestre ».
Si l’on s’en tient au quatrième trimestre, le chiffre d’affaires du cloud a atteint 7,5 milliards de dollars, en hausse de 10% (de 8% en tenant compte des activités cédées et à taux de change constants), tandis que les revenus de Red Hat (normalisés afin de permettre une comparabilité chronologique) ont augmenté de 19%. Le chiffre d’affaires total recule quant à lui de 6 % (de 8% en tenant compte des activités cédées et à taux de change constants) comparé à 2019, pour s’établir à 20,4 milliards de dollars. Le bénéfice net atteint 1,3 milliard de dollars, soit 1,41 dollar dilué par action. Ces chiffres incluent bien entendu l’incidence de la charge avant impôts de 2,04 milliards de dollars.