Pour son second trimestre fiscal clos le 30 juin, IBM a publié un chiffre d’affaires de 15,5 Md$, stable d’une année sur l’autre. Au premier trimestre, sa croissance était déjà retombée sous les 5%.  Le coup de frein est dû ce trimestre à la partie infrastructure dont les revenus sont en baisse de 14%. Ses deux autres grandes activités, le conseil et le logiciel, ont progressé respectivement de 6% et 8%.

La division infrastructure a enregistré un chiffre d’affaires global de 3,6 Md$. L’infrastructure hybride a chuté de 18% à 2,3 Md$. Elle inclut les grands système z (-30%) et l’infrastructure distribuée (-6%). Le support d’infrastructure est lui en baisse de 6% à 1,4 Md$.

Face à ce repli, la division des logiciels, dont le chiffre d’affaires s’établit à 6,6 Md$, fait plus que jamais figure de locomotive. Ses ventes sont tirées par Redhat en hausse de 11% et le segment données et IA en hausse 10%. Les logiciels d’automatisation (+1%) et de sécurité (-2%) restent toutefois à la traine. La partie traitement des transactions est en hausse de 9%.

Les activités de conseil ont rapporté à IBM sur le trimestre 5 Md$. Les progressions respectives sont de 3% pour le conseil en transformation des entreprises, de 4% pour le conseil en technologie et de 6% pour le conseil lié aux opérations des applications.

« Les organisations utilisent notre cloud hybride et notre technologie d’intelligence artificielle, ainsi que nos capacités de conseil, pour transformer leurs opérations », a commenté dans un communiqué Arvind Krishna, le PDG d’IBM. « Nous continuer à répondre aux besoins de nos clients qui recherchent des solutions d’IA d’entreprise fiables, et nous sont particulièrement enthousiasmés par la réponse à la plate-forme watsonx AI récemment lancée. »

« L’IA est une technologie transformatrice qui a le potentiel de libérer une valeur commerciale considérable », a-t-il promis face aux analystes.

Au second trimestre, le bénéfice net d’IBM a progressé de 8% à 1,6 Md$. Le bénéfice dilué par action (non Gaap) est de 2,18$, supérieur aux estimations de 2,01$ de Wall Street.

Le groupe déclare rester confiant dans ses prévisions pour l’ensemble de l’année, avec une croissance attendue entre 3% et 5% à taux de change constant et avec 10,5 Md$ de dollars de flux de trésorerie disponibles fin 2023. Il ne livre pas de prévisions pour le trimestre en cours.