L’ancienne directrice associée du cabinet d’analystes Markess, Emmanuelle Olivié-Paul, annonce la mise en orbite d’AdVaes, un nouveau cabinet d’études spécialisé dans l’analyse de la politique éco-responsable des grands opérateurs cloud. « AdVaes va s’attacher à comparer sur une même base les stratégies et les investissements des principaux acteurs de l’écosystème cloud en matière environnementale, sociale et de gouvernance (critères ESG) afin d’éclairer les décisions d’achats des entreprises utilisatrices à travers une vue neutre et indépendante », explique Emmanuelle Olivié-Paul.

AdVaes a démarré à cet effet une série de « profils » présentant les informations clés sur les stratégies et les actions éco-responsables des principaux acteurs cloud implantés sur les marchés français et européens. Le cabinet d’études a sélectionné 10 indicateurs clés – parmi lesquels l’empreinte carbone ; la consommation d’eau ; la gestion des déchets, l’utilisation des métaux rares et du plastique ; l’efficacité des bâtiments – sur la base desquels il conduit ses analyses.

Emmanuelle Olivié-Paul revendique huit profils déjà achevés (ceux de 3DS Outscale, d’Equinix, d’Interxion, d’OVHCloud, de Telehouse, de Scaleway, d’IBM (Red Hat) et d’Oracle). Six autres devraient être livrés d’ici à la fin du premier trimestre (Microsoft Azure, AWS, Google Cloud, SAP, Salesforce et Dassault Systèmes). De nouveaux profils de prestataires, notamment d’entreprises de services du numérique (ESN) et d’éditeurs en mode SaaS, suivront courant 2022, Emmanuelle Olivié-Paul tablant sur une vingtaine de profils finalisés d’ici à la fin de l’année.

Emmanuelle Olivié-Paul prépare également la mise à disposition de ses données sous la forme d’un service en ligne qui permettra de comparer les prestataires sous forme de tableaux synthétiques et de les classer selon leurs forces et leurs faiblesses sur les différents critères. La disponibilité de ce service est prévue dans le courant de l’année 2022.

Emmanuelle Olivié-Paul explique avoir eu l’idée de ce service en constatant que les données disponibles en matière d’éco-responsabilité des acteurs cloud étaient très diffuses et surtout très difficile à synthétiser faute de base de comparaison commune. Il y avait donc un besoin à combler alors que les programme d’achats responsables commencent à se généraliser dans les grands groupes utilisateurs et que la note liée aux critères RSE prend de plus en plus d’importance dans les appels d’offre. Mieux, les opérateurs cloud sont eux-mêmes se sont montrés demandeurs afin de valoriser leurs actions au niveau local et mieux cerner leurs points d’amélioration.