HPE vient de publier les résultats financiers de son troisième trimestre fiscal 2021, clos le 31 juillet. Le chiffre d’affaires s’est établi à 6,9 milliards de dollars, en hausse de 1% par rapport à la même période de l’année dernière (-2% après ajustement des taux de change). Le bénéfice net ressort à 623 M$ (392 M$ en normes comptables généralement admises).

Le bénéfice par action ajusté (BPA) progresse de 31% à 47 cents, battant ainsi la fourchette-cible de la direction, qui allait de 38 à 44 cents. HPE relève une fois encore ses objectifs et vise désormais sur l’ensemble de son exercice 2021 un BPA ajusté entre 1,88 et 1,96 dollar, ainsi qu’un flux de trésorerie disponible entre 1,5 et 1,7 milliard.

HPE met en avant la hausse de 33% de ses revenus récurrents (revenue run-rate ou ARR) à 705 millions de dollars. Le groupe réitère au passage son objectif de croissance de ses revenus récurrents de 30 à 40% par an jusqu’en 2023.

« Nous avons réalisé une performance très impressionnante au troisième trimestre […] Je suis ravi de voir comment notre portefeuille différencié résonne avec le marché, et notre stratégie Edge-to-Cloud améliore la dynamique de nos activités», a déclaré Antonio Neri, président et PDG de Hewlett Packard Enterprise dans un communiqué.

Dans le détail, les revenus de l’activité serveurs (compute) sont en baisse de 9% d’une année sur l’autre, avec 3,1 milliards de dollars de revenus. Les revenus issus de son activité stockage sont en hausse de 4% à 1,2 milliard de dollars. Les services financiers sont en hausse de 4% à 844 millions de dollars, l’activité Intelligent Edge (gestion et traitement des données en périphérie) progresse de 27% à 867 millions de dollars et l’activité calcul haute performance et systèmes critiques progresse de 11% à 741 millions de dollars.

Sur cette dernière activité, l’actualité de HPE est aussi marquée cette semaine par le contrat géant de 2 milliards de dollars sur 10 ans conclu avec la National Security Agency (NSA). HPE va fournir à l’agence de renseignement des capacités de calcul haute performance en tant que service afin de répondre à ses besoins en matière de gestion de données.

Ces services cloud seront entièrement gérés sur site via la plate-forme HPE GreenLake pour permettre à la NSA d’appliquer des capacités d’intelligence artificielle, d’analyse et d’apprentissage automatique sur de grands volumes de données. Ils s’appuient sur une combinaison de systèmes Apollo et de serveurs ProLiant. HPE construira, supervisera et hébergera l’ensemble de la plate-forme dans un centre de données QTS et s’attend à ce que le service soit opérationnel en 2022.